Margen

Rien de grave car il existe toujours une solution.

Seule la mort est grave.

Parce que je n'imagine pas qu'ils puissent me faire du mal,

Je ne sais pas me défendre contre les gens que j'aime.

En 1958, Bernadette Soubirous, jeune fille de quatorze ans, issue d'un milieu pauvre, ne sachant ni lire ni écrire, déclara qu'une dame lui était apparue à la grotte de Massabielle. Deux jeunes filles à ses côtés ne virent rien. Personne ne vit jamais cette dame qui, par l'intermédiaire de Bernadette, fit naître une source au pied de la grotte et demandait l'établissement d'une chapelle sur ces lieux. 

Bernadette devint celle que la population montrait du doigt, la traitant soit de folle soit de menteuse. L'opinion basculera lorsqu'elle transmettra au curé de sa paroisse le nom de cette dame. Cette enfant ne pouvait pas connaître ce nom, à peine répandu à l'époque, de l'Immaculée Conception. Puis viendront les premiers miracles qui convaincront nombre des contemporains de Bernadette. D'autres, plus tard, se déplaceront à Lourdes, pour voir cette source aux guérisons miraculeuses. Emile Zola lui-même, en 1891, incrédule, viendra sur place pour enquêter et écrire un livre sur Lourdes.

La comédie musicale revient sur cette période et nous découvrons une enfant persuadée de ses visions, qui en parle sans hésiter, sans retrancher ou ajouter quoi que ce soit. Elle ne se coupera jamais, réitérant toujours les mêmes réponses, au cours d'interrogatoires menés pour la pousser à bout, la bousculer et l'amener à s'embrouiller dans ses propos. Les textes des chansons sont forts et les chanteurs, tous doté d'une voix magnifique, transportent le public jusqu'aux larmes. Athées ou croyants de n'importe quelle religion, ce spectacle s'adresse à tous. Les gens en ressortent le coeur empli d'amour et de joie. En ces temps compliqués, ce grand moment de spiritualité réconforte les âmes. 

Pour ne pas avoir à vous nommer ou sembler trop religieux, certains s’adressent à Vous en tant que l’Univers. Je n’ai pas de ces scrupules ni la peur de Vous prier, Vous Mon Dieu. Cette distinction me paraît d’autant plus inutile que forcément, Créateur du ciel et la terre, Vous êtes celui de l’Univers, vous êtes l’Univers.

Il serait temps de Vous manifester, de montrer à ces humains devenus sans foi ni loi, combien ils s’égarent. Atteints de folie, ils se maltraitent entre eux, détruisent la faune et la flore, abîment notre planète. Ils ne sont qu’arrogance, ambition et cruauté. Ils refusent de reconnaître leurs torts allant même jusqu’à se prétendre empathiques, désintéressés et bons pour parvenir à leurs fins. Au final, les plus forts gagneront ; les animaux et la nature se transformeront en un marché gigantesque ou les hommes les plus faibles se soumettront et y travailleront et où, épuisés, ils y mourront. Face à ce monde en délire, Vous demeurez silencieux. Vous nous laissez notre libre-arbitre mais que voulez-Vous que nous en fassions, confrontés à des êtres ignorants la voix de leur conscience ?  Nous sommes à l’opposé de ces gens démunis de spiritualité ; nous tentons de résister, par nos actes, dans nos vies de tous les jours ; par nos prières, à l’unisson, en des égrégores suffisamment forts pour monter jusqu’à Vous.  

La voie spirituelle nous permet de consolider notre foi, d’affermir notre volonté et surtout, de se réunir entre nous, ceux qui croyons en Vous, en Votre toute-puissance et en Votre éternité. Quand Vous permettez qu’un signe nous soit adressé depuis l’au-delà, Vous nous offrez Votre lumière, Vos valeurs à défendre, la certitude que nous sommes attendus, auprès de Vous, parmi les nôtres, dans un Au-delà serein.

Il y a un an, nous contemplions le désastre de la guerre entre l’Ukraine et la Russie et tandis que ce conflit se poursuit, un autre s’est ajouté depuis le 07 octobre 2023. Un conflit d’un nouveau genre, où l’état d’Israël ne se bat pas contre un autre état mais contre un groupe terroriste sans foi ni loi, le Hamas.

Que vous souhaiter pour 2024 sinon paix et amour ?

Ce petit voeu tout plein de joie et de félicité, nous l'adressons à tous, ceux que nous aimons et tous les autres que nous croisons. Ce petit voeu ramène à l'essentiel, un foyer chaleureux, le bonheur de réunir la famille, l'amour de partager ensemble cet instant de joie aussi forte que le jour de la naissance d'un enfant. Car Noël n'est pas la fête de l'hiver ni celle du père Noël, Noël c'est la date anniversaire d'un enfant, et quel enfant ! Le Roi des rois, celui qui sauvera l'humanité et nous conduira à la Vie Eternelle. Jésus nous a offert la Foi, et surtout, bien au-delà, il nous a inculqué les bases de l'Amour : l'empathie, l'écoute, l'aide et le soutien. Qu'on soit avec ou sans religion, si nous suivions ces quatre règles, alors nous ne connaîtrions pas les guerres, les violences, la famine et la pauvreté. Nous entrons en des temps de ténèbres. Resserrons notre étreinte autour de nos familles et nos amis, faisons preuve d'humanité envers notre prochain quand d'autres se montrent si petits. Et soyons sûrs qu'un jour, aussi vrai que Noël existe depuis plus de deux mille ans, la lumière reviendra. 

A partir de maintenant, j'ai décidé que, puisque mes Noëls ne seraient plus jamais comme avant, ils seraient donc différents.

Et beaux différemment.

Depuis le jour de ma naissance, combien de fois ai-je entendu ces deux mots joyeux et festifs : Bon anniversaire ! ils n'arrivaient jamais seuls, chargés d'amour et de bisous, autour d'un gâteau auréolé de bougies et un cadeau dont le plaisir commençait dans la joie de défaire papier et bolduc.

Depuis votre départ, je ne marque plus mes anniversaires, ce jour-là se vit comme un jour ordinaire. A quoi bon fêter un anniversaire sans vous, feindre un bonheur à jamais consumé ? Vous étiez la raison d'être de ce jour particulier. Evidemment, mes proches persistent à jouer le jeu malgré moi. Intérieurement mon coeur saigne mais pour eux, je souris. Vous l'avez vécu avant moi, et d'aussi loin que vous soyez, je suis votre exemple. Les dures leçons de la vie appartiennent à la transmission aussi bien qu'un patrimoine génétique, immobilier ou de l'argenterie.

Depuis l'année de ma naissance, mon anniversaire était un jour de joie et nous le fêtions ensemble. Maintenant, c'est un jour creux où résonnent vos voix et se multiplient vos sourires à l'infini.  

Décision vitale à venir,

Angoisse insoutenable,

Temps suspendu.

Des années sombres à lutter contre moi-même, à éviter que les souvenirs m'assaillent et que les visages me hantent. J'arrête de me battre ; les images et les anecdotes d'autrefois cohabiteront avec mon présent, je ne veux plus les repousser chaque jour. Ils font partie de moi, ils m'accompagnent et font de moi la personne que je suis. Pour les années à venir, je dois retrouver, non pas mon ancienne joie insouciante, mais une certaine forme de bonheur qui me rende  l'envie d'avancer. Je vais commencer par la décoration intérieure de mon appartement. Et pour me forcer à bouger, j'inviterai des amis pour un repas, ce qui m'obligera à fixer une date et donc un délai pour qu'une pièce ait été repeinte ou un meuble rénové.  

J'ai commencé cette semaine avec deux porte-revues à tablette : Le premier,appartenait à mes parents. L'idée, pour la tablette, lui conserver un rôle utilitaire pour une tasse de thé et un côté joli pour quelques objets disparates. Quant au rangement prévu pour des livres, j'y choisi d'y mettre des vieux Picsou Magazine ainsi que des exemplaires du Journal de Mickey car mon père et moi les dévorions. Une lecture d'enfance facile pour qui voudra s'y plonger. 

Le deuxième a été fait par mon mari lorsqu'il était adolescent (comme la petite couseuse sur la photographie ci-dessus) ; j'aime ce petit meuble dont il a du prendre exemple sur les nombreux modèles qui se vendaient dans les années quatre-vingt. J'ai choisi sur le dessus de le mettre en valeur par un camïeu de vert avec une belle plante, un photophore bougie et un simple porte-bougie. Dans la partie réservée aux livres, j'ai placé un énorme ouvrage consacré à Astérix, un coffret CD de l'intégral de la série Charmed, et derrière, un épais dictionnaire Larousse.